Post-covid au Maroc : La difficile relance du secteur hôtelier
août 10, 2020 2021-09-03 13:22Post-covid au Maroc : La difficile relance du secteur hôtelier
Post-covid au Maroc : La difficile relance du secteur hôtelier
Simple relance de l’activité ou refonte profonde du modèle touristique ?
L’économie de plusieurs villes marocaines dépend presque exclusivement du tourisme. Ce secteur emploi et fait vivre la population d’un grand nombre de villes marocaines, et surtout les petits villages. Ce choc sanitaire a massivement menacé la population active concernée. Cette réalité a pu également bouleverser les processus de recrutement. Ce dernier est gravement affecté par la chute de la demande touristique parce qu’il est difficile de gérer l’impact de la crise et penser à offrir de nouveaux emplois.
L’hôtellerie est un secteur d’emploi qui a été directement affecté par la crise sanitaire. Les opinions ont cependant différé sur si les hôtels doivent reprendre leur activité ou pas. Les patrons hésitent toujours sur ce qu’ils doivent faire. Quelques établissements ont donc décidé de recommencer leur activité, en prennent en compte les mesures préventives soulignées par les autorités. En revanche, les portes d’autres établissements sont toujours fermées même après le déconfinement. Pour bien gérer la crise, il faut bien réfléchir avant de prendre le risque. Cette hésitation peut s’expliquer par l’accumulation des pertes et charges pendant la crise alarmante. Et bien sûr, c’est quasiment impossible pour les hôtels de bien fonctionner avec une grave absence de la clientèle.
La réalité de la situation sanitaire récente impose de nouveaux défis au secteur de l’hôtellerie au Maroc. En matière de politique, le gouvernement marocain a officiellement permis les hôtels à pleinement ouvrir leurs portes aux clients. Bien qu’il est possible pour les établissements d’exploiter 100% de leurs capacités litières, seulement 50% des capacités d’accueil sont ouvertes au public. Malheureusement, la demande de la part clientèle reste considérablement rare surtout dans les grandes villes telles que Tanger et Casablanca.
A vrai dire, on a pu assister le respect des consignes sanitaires dans les plus grandes chaînes hôtelières internationales situées dans le Maroc. Les cadres hôteliers confirment que les établissements respectent profondément la stratégie nationale d’hygiène. Malgré tous ces efforts considérables, le secteur du tourisme fait face à l’une de ses pires années dans les destinations touristiques marocaines les plus attractives. Par ailleurs, les offres d’emploi dans les opérateurs touristiques des grandes villes touristiques telles que Tanger et Casablanca sont quasiment introuvables. Cela s’explique par la difficulté de s’adapter à la situation récente. De plus, il est prévu que le taux des nouvelles offres d’emploi Tanger, par exemple, restera limité.
Dans tous les cas, le règlement relatif à faire face à notre ennemi invisible, covid-19 est très bien respecté dans les établissements touristiques partout au Maroc. On a fait observer que les employés de ces établissements doivent changer les masques sanitaires toutes les 4 heures et utiliser les gels désinfectants d’une manière fréquente et correcte. En outre, les chambres, qui doivent rester vides pendant 24 heures avant d’accueillir un nouveau client, sont entièrement désinfectées. Néanmoins, il est toujours difficile de rassurer les visiteurs qui ont des doutes sûr l’hygiène au milieu de cette crise. Alors, on compte une amélioration de la situation le plus vite possible.
En ce qui concerne les prix, la loi de l’offre et de la demande règne. Sur le plan national, les prix sont élevés à Agadir et Essaouira, dont la demande est élevée. Et, bien sûr, ce n’est pas le cas pour Casablanca et Marrakech, dont la demande est tellement limitée. Plusieurs facteurs tels que le nombre de cas enregistré dans chaque région et les restrictions aux déplacements imposées expliquent cette triste réalité. En général, les effets de la crise sanitaire sur le tourisme et l’offre d’emploi sont nombreux. Mais, on a un bon espoir que les autorités compétentes seront ont mesure de trouver les solutions pour sauver ce domaine important.