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Hôtesse de l’air, steward : un métier auréolé de prestige

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Hôtesse de l’air, steward : un métier auréolé de prestige

Le métier d’hôtesse de l’air et de son homologue masculin, steward, évoque le voyage. À ce titre, il fait toujours rêver. Cependant, pour le personnel navigant commercial (PNC) voyager revient principalement à effectuer de courtes escales consacrées au repos.

Membres de l’équipage, l’hôtesse de l’air et le steward assurent la sécurité et le confort des passagers durant le vol, sous la responsabilité du commandant de bord. Sillonnant le ciel d’un bout à l’autre d’un pays ou de la planète, à bord d’avions de ligne (court, moyen ou long-courrier), ils représentent les compagnies aériennes et doivent donc en donner la meilleure image.

La mission de l’hôtesse de l’air et du steward : veiller à la sécurité et au confort des passagers

Entre les vols, l’hôtesse de l’air et le steward doivent gérer les stocks de produits distribués ou vendus et tenir des livres de comptes. Avant l’embarquement, ils contrôlent méticuleusement le bon fonctionnement des équipements et appareils de la cabine (chemin lumineux, emplacement des gilets de sauvetage, état des toboggans, masques à oxygène…). Puis, souriants, courtois, ils accueillent les passagers, prioritairement les enfants non accompagnés et les personnes handicapées, qu’ils installent à leur place.

Pendant le vol, l’hôtesse de l’air et le steward rappellent aux voyageurs les consignes de sécurité, s’assurent qu’elles sont respectées et leur présentent les équipements de sauvetage. Ils les informent du déroulement du vol, les rassurent en cas de turbulences, prennent soin d’une personne malade le cas échéant. L’hôtesse de l’air et le steward se chargent aussi du service de bord, servent des plateaux repas et des boissons. Sur les vols vers l’étranger, ils proposent des produits en duty-free (détaxés).

Les compétences de l’hôtesse de l’air et du steward

Représenter une compagnie aérienne demande à l’hôtesse de l’air et au steward d’avoir une apparence soignée et le sens du service, de faire preuve d’une politesse et d’une courtoisie inébranlables. Cette façade cache cependant une grande responsabilité : la sécurité des passagers, qui nécessite de la part du PNC le sens du respect des règles et du sang-froid en cas d’incident ou d’imprévu.

Des capacités d’adaptation sont aussi requises pour exercer ce métier car l’équipe navigante change à chaque vol. De même qu’une bonne condition physique, du fait de vols qui peuvent être longs et fatigants car ils exigent d’être debout de façon prolongée et de supporter décalages horaires et brusques changements climatiques.

Il faut également remplir des critères physiques :

  • Taille allant de 160 à 178 cm pour les femmes, de 170 à 186 ou 190 cm pour les hommes ;
  • Poids proportionnel à la taille ;
  • N’avoir aucune marque visible (tatouage, piercing…) ;
  • Savoir nager.

La disponibilité est une autre qualité nécessaire. Les vols annulés à la dernière minute en raison d’aléas techniques étant le lot de ce métier, il est difficile de planifier son emploi du temps et à des périodes calmes, succèdent des épisodes d’activité intense.

La parfaite maîtrise de l’anglais (TOEIC 720 validé depuis moins de 24 mois) est indispensable quand on côtoie des voyageurs de toutes nationalités, et parler une troisième langue est un atout.

Devenir hôtesse de l’air : les avantages

Les bons côtés du métier sont souvent mis en avant, à tel point qu’on en oublierait presque qu’il y a des avantages et des inconvénients à être hôtesse de l’air. Et c’est compréhensible : ce travail convoque des images puissantes (de voyage, d’exotisme, de découverte) qui font tout son sel.

Au titre des avantages les plus évidents, on citera donc :

  • Le fait de gagner sa vie en voyageant (quand tant d’autres ne quittent jamais leur région !).
  • La découverte constante de nouveaux endroits (y compris quand on ne fait que des vols domestiques).

Le dépaysement total à chaque escale (surtout sur les vols long-courriers : vous allez passer des pyramides d’Égypte aux grands territoires vierges du Canada).

  • Le fait de pouvoir rester plusieurs jours dans les pays de destination, avec tout ce que cela implique de visite et d’exploration.
  • Les beaux hôtels en attendant le vol de retour (à condition de bosser pour une bonne compagnie, sinon ce sera du niveau Ibis).
  • Le fait que le travail se renouvelle constamment (équipage et passagers différents, destinations nouvelles, etc.).
  • Être dans les nuages perpétuellement (ce qui est très mal vu dans les autres professions !).

Ça, c’est pour l’évidence. Toutefois, certains avantages et inconvénients à être hôtesse de l’air sont bien moins faciles à voir du premier coup d’œil. Et pourtant, il y a aussi, dans la catégorie des bons côtés : le contact au quotidien avec les gens. La reconnaissance du métier, qui est généralement bien vu par une majorité de personnes. Et le plaisir (essentiel !) d’être bien habillée, bien coiffée et bien maquillée pour faire son travail.

À tout cela, il faut ajouter une chose : la rémunération. Le salaire d’hôtesse de l’air est souvent attractif, y compris quand on débute. Surtout au sein des compagnies régulières.

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